Honte à moi, mais j’ose le dire, c’est la première fois de ma vie que je mets les pieds au salon d’art artgenève. Alors que j’habite à 10 minutes en voiture de Palexpo. Vous me direz, mieux vaut tard que jamais. Et franchement, je n’ai pas été déçu.
Harsch, partenaire de la logistique du salon
La société Harsch est le partenaire officiel de la logistique du salon pour la 5ème fois consécutive. J’ai donc pu suivre depuis les coulisses la folle installation en 2 jours et demi de ce salon d’art contemporain. Plus de 80 galeries, collections institutionnelles et privées y sont représentées. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les choses vont très vite. Le lundi matin, on se demande comment cet espace de 20’000 m² va pouvoir être aménagé pour le mercredi midi suivant.
Lorsque on ouvre une porte à l’arrière de la Halle 2, on découvre les coulisses du spectacle. Notre société gérant toute la logistique du salon, les collaborateurs de l’entreprise ont installé leurs bureaux sur place. Malgré le froid tenace, le personnel travaille sans relâche. Les différents exposants ne cessent de faire des allers-retours entre leur stand et l' »arrière boutique » Harsch. Ils viennent contrôler leur œuvres, les chercher, régler des détails de douanes, ou encore venir y déposer des cartons et autres caisses d’emballages vides. Les déménageurs eux sont également sur le qui-vive, prêts à livrer et installer un tableau ou une sculpture dès qu’on le leur demande.
The Estate show : Max Bill
Et à quelques mètres de là, on découvre la gigantesque installation d’un espace dédié à l’artiste Max Bill, décédé en 1994. Je tombe sur le curateur, Samuel Gross en pleine discussion avec le fils de l’artiste, Joseph Bill. Ils s’entretiennent sur la mise en scène de cet Estate show, constitué d’énormes sculptures en granit pesant plusieurs tonnes chacune.
Dans l’interview de Jakob Bill, il m’explique avec regrets, que son père n’a jamais pu voir son œuvre terminée. C’est lui-même qui l’a menée à terme. Découvrez également ici un interview de Samuel Gross qui nous livre sa réflexion quand à la mise en scène de ce magnifique espace.
Lorsque je reviens dans le hall principal d’exposition, je suis témoin du chamboulement de tous ces espaces. En effet, en très peu de temps, la différence est flagrante. Tout le monde est plongé dans son travail : galeristes, artistes, déménageurs, électriciens, peintres…
J’apprécie les différences entre chaque galerie. On sent que chaque espace tente de se distinguer de son voisin. J’apprécie autant l’audace de certaines œuvres, que la simplicité de plusieurs tableau. Ici, il y en a pour tous les goûts et c’est tout l’enjeu, j’imagine, d’un tel salon.
artgenève : un salon à taille humaine
Ce qui est pour le moins remarquable ici à artgenève, c’est que même si cela semble immense, l’on ne se perd pas. L’exposition reste plus ou moins à taille humaine.
Nous sommes Mercredi, et midi approche. Alors que la plupart des galeries sont prêtes à recevoir leurs premiers visiteurs, j’aperçois encore quelques personnes qui touchent aux derniers détails de leur stand. Mais dans l’ensemble, les artisans et techniciens du salon, ont finit leur travail.
Pour sa 7ème édition, Le salon d’art artgenève étend sa proposition artistique en invitant le PAD (Pavillon des Arts et du Design). Nous y retrouvons des stands, plutôt chargés en général, qui mettent en avant les arts décoratifs, le design contemporain et les arts premiers.
artgenève a cela d’intéressant qu’il est accessible à tous, même aux moins connaisseurs. Et s’il n’est parfois pas évident d’entrer dans une galerie, vous n’aurez aucunes réserves à fouler les marches de l’escalator menant à la Halle 2 de Palexpo. Alors si malheureusement, vous avez loupé cette 7ème édition, Harsch, The Art of Moving Forward, vous offre un petit aperçu en vidéo et en musique… Moi perso, je me permets de vous offrir ci-dessous un aperçu mes deux coups de cœur : le Parc des sculptures de Max bill et Alpine Dream, deux espaces curatés par Samuel Gross. Mais surtout, je ne peux que vous conseiller de venir l’année prochaine !
Robin Harsch, Chargé de communication chez Harsch, The Art of Moving Forward
LES VIDEOS :
Interview de Thomas Hug, directeur de artgenève
Quelques mots de Jakob Bill, fils de Max Bill
Interview de Samuel Gross, curateur artgenève
Clip sur l’installation du salon, réalisé par Robin Harsch